EPS et culture
 
 

-L’EPS permet la diffusion d’une culture commune.

il manque une ou 2 définitions de culture

A1>0
 Oui, l ‘EPS a comme mission de contribuer à cette diffusion.
 En effet, les textes officiels le stipulent.

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 Cependant, pour diffuser une culture commune, ne faudrait-il pas enseigner prioritairement des activités que les élèves pratiquent ou connaissent ?
 Or, les élèves, en dehors de l’école, pratiquent d’autres APS ou les pratiquent de manière différente.
 En effet, selon Alain Loret,  « Génération glisse », 1995, les pratiquent des jeunes sont centrées plus sur le décollage que sur la performance.
 De même, dans « L’avènement d’un sport alternatif » in « Le sport à l’épreuve »,1993 :on passe d’un geste mesuré à un moment vécu,  « la préférence allant nettement aux improvisations et non aux techniques répertoriées. »
 

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 Alors que, l’enseignant d’Eps essaie de tenir compte des caractéristiques motrices de ses élèves, la programmation des APS dans les établissements scolaires n'est pas en corrélation avec leurs représentations sociales des activités sportives.

 Or, les statistiques montrent que sont enseignés principalement à l’école les sports dit « traditionnels ».
 En effet, trema p.
 

 -Est-il légitime pour une EPS visant à atteindre des objectifs de pratique physique tout au long de la vie de prendre en compte la culture des élèves ?

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 Les travaux de Pierre Bourdieu et de son équipe ont montré que les agents susceptibles de choisir une APS et de s’y engager, ont des caractéristiques culturelles prédéterminants leurs choix. J. Defrance, Sociologie du sport, 1995. « Les variations de chance d’adhérer à un sport dépendraient de l’affinité entre les caractéristiques de l’activité et celles de la culture des groupes considérés ». Il y a en quelque sorte une logique de l’habitus.
 De même, selon x, faire un cycle de golf avec des élèves issus de milieux défavorisés serait voué à l’échec.
 
 
 

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 Mais si on n’enseigne aux élèves que des activités qu’ils connaissent ou qui sont issues de leur culture, il y aurait un risque de renforcer un ethnocentrisme de classes. L’ethnocentrisme consiste à juger une autre culture en fonction de ses propres normes et valeurs, à ramener les traits culturels observés à ceux qui sont connus, voire à estimer cette culture inférieure ou méprisable. Cela peut ainsi, à l’extrême, mener au racisme. L’école et l’eps manquerait alors à leur mission de solidarité et de citoyenneté( cf.prog d’eps du collège de 1996 + prog eps lycée 2000).

 
De plus, du fait de la carte scolaire, un collège peut regrouper en son sein des élèves d’horizons culturels très divers. Il y aurait un risque de favoriser un groupe par rapport à un autre

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 Alors, les enseignants choisissent un large panel d’activités( en fonction des moyens dont ils disposent) tout en prenant en compte les modes privilégiés d’entrée dans les APS de leurs élèves.
 Par exemple lors d’un cycle de danse avec une classe de sixième, le mime peut être utilisé.
 
 

  L’eps peut-elle enseigner une culture corporelle ?
 

A1>0
 C’est une de ses finalités principales (n°2 collège + lycée)

A2>0 Oui, G.Klein, Trema  « Une culture corporelle peut-elle s’enseigner ? », « Dans une certaine mesure, la réponse est positive si l’on définit l’enseignement comme une façon d’instruire, de faire savoir, de rendre compétent dans un domaine particulier.(…)La transformation de la culture est une des conditions essentielles de la transmission. »

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 Mais/ Alors il ne suffit pas de plonger un élève dans une activité pour qu’il en requiert des vertus culturelles (M.Baquet)
 (didactisation : ex :Basket-ball.