Il faut utiliser les définitions pour problématiser par pour "faire joli"
Problématique : "L'obsession évaluative" rejoint souvent chez l'enseignant le désir de rendre l'élève autonome. En d'autres termes, il entend dépasser les effets pervers de la strict évaluation pour rendre l'élève autonome.
trop polémique pour structurer le thème
Point de vue n°1 : Les enseignants, massivement, ne veulent plus utiliser la note comme facteur de transformation d'attitudes. < discutable mais un peu trop
Argument n°1 : Les enseignants cherchent à gommer la dimension
strictement certificative de la note.
Preuve empirique
Les enseignants du lycée de Corbeil (SNEP, 1984) justifient
une rupture avec l'évaluation sanctionnante. détaille plus
Preuve empirique
Barthe (Revue EPS n°240,1993) organise une activité d'acro-gym
à l'AS. L'élève présente six éléments
sur trois agrès. Les éléments sont évalués
en "tout ou rien" en fonction de deux critères : difficulté
et prise de risque. Cette addition d'éléments permet de prendre
en compte ce que l'élève sait faire et joue aussi un rôle
important dans les progrès et dans la formulation du projet individuel
d'apprentissage de l'élève. En quoi est-ce une rupture avec
la certification?
Argument n°2 : proposer des contenus et un échéance
"à sa portée", afin qu'il s'engage volontairement dans l'action
d'apprendre.
Preuve scientifique
Méard (1987) avance que le résultat compte moins
que la transformation des pouvoirs moteurs. De ce fait, l'utilisation de
grille de niveaux d'habiletés permet de mettre en évidence
les différentes étapes par lesquelles l'apprenant est passé,
de prendre en compte la disparité des niveaux à l'intérieur
de la classe en différenciant les niveaux d'exigences.
Argument n°3 : Récemment la notation perd son côté
sélectif pour apparaître globalement comme le moyen institutionnel
d'un objectif avant tout pédagogique.
Preuve didactique
Maggi (Revue EPS n°208, 1987) cycle de course de relais-vitesse
au collège, part d'une évaluation diagnostique de course
à partir de laquelle il constitue des équipes homogènes.
Il valorise le travail technique de transmission du témoin en comparant
la somme des temps des coureurs de l'équipe (temps théorique)
et le temps effectivement réalisé en situation de relais.
Les pratiques évaluatives cherchent à motiver les élèves,
en garantissant sa réussite, en effectuant une évaluation
diagnostique, en diminuant la dimension organique de la performance.
Point de vue n°2 : Utiliser l'évaluation pour faire réussir
l'élève, augmenter sa motivation pour qu'il formule un projet
et entre dans une activité autogérée. (très
bien)
Argument n°1 : Les pratiques font de l'auto-évaluation;
un vecteur essentiel de l'apprentissage efficient, mais aussi une condition
de la prise en charge par l'élève de son activité.
Preuve didactique
Moustard (Revue EPS n°240, 1993) cycle de BB avec des terminales,
à partir de repère spatiaux et temporels et d'une fiche d'identification,
l'élève doit se situer selon 4 niveaux et 3 critères.
Les critères sont le fait du professeur. Mais celle-ci décide
pourtant de faire choisir un projet aux élèves à l'intérieur
du cadre qu'elle a défini elle-même.
Argument n°2 : L'auto-évaluation est un moyen de leur faire
identifier les conditions de leur réussite ou de celle de leur équipe.
Preuve didactique
L'élève apprend mieux après avoir identifié
les mécanismes qui conduisent à la réussite.
(J.F Gréhaigne,1998)
Preuve didactique
Boulard (Revue EPS n°223, 1990) propose une activité de
C.O. Les élèves doivent analyser préalablement le
parcours, formuler des hypothèses et les tenter. Chacun dispose
d'une fiche lui permettant de connaître la tâche, savoir construire
son parcours à l'avance selon différents critères
et selon les informations données…
Point de vue n°3 : La co-évaluation apparaît assez
fréquemment lorsqu'un enseignant se préoccupe des transformations
d'attitudes des élèves par rapport à la note. (très
bien)
Argument n°1 : Le recours à une co-évaluation rentre
dans le cadre d'une "co-éducation". L'attribution de la note est
secondaire. L'engagement, le sérieux et la concentration priment.
Preuve didactique
Loizon, cycle de C.O.,6ième . C'est le notateur qui informe
son co-équipier coureur de la qualité de son train.
Argument n°2 : La co-évaluation est une procédure
"autonomisante"
Preuve didactique
Fernandez (Revue EPS n°244, 1993) engage les élèves
à participer à la construction d'un référentiel
en gymnastique. Une situation de référence est proposée,
des groupes de besoins sont organisés et, au cours des apprentissages,
auto et co-observations sont mises en place en continu. (rôle de
la verbalisation)
Argument n°3 : Cependant, alors qu'on aurait pu penser qu'une telle
stratégie cherchant à faire de l'élève, "une
personne active, autonome, responsable", aboutirait à une participation
des apprenants à leur notation, on constate que la certification
reste du ressort de l'enseignant. (très bonne relativisation)
Preuve scientifique
Pour Olinger (1992) les élèves participent à l'évaluation
de la prestation de leur camarade lorsque l'enjeu institutionnel est moindre.
Preuve scientifique
Les recherches de Desrosiers (1993) montrent que les enseignants qui
rechignent à la co-notation invoquent trois arguments : les élèves
ne sont pas capables de produire des notes fiables, ils peuvent tricher,
sur le principe, la note relève de la responsabilité du professeur.
Finalement, la place des évaluations est primordiale dans
les stratégies d'autonomisation en EPS. C'est à dire que
tant du point de vue de l'auto-régulation des apprentissages, de
la planification de l'action et de la certification, l'évaluation
influe sur l'attitude des élèves.
Une bonne fiche dans l'ensemble, cependant tu n'as pas assez de preuves
pour étayer tes arguements et surtout elle sont de même niveau.
De plus tu n'as aucune preuve institutionnelle, c'est très vilain
çà!!!