La motivation.
Problématique :

Point de vue n°1 :
La motivation est un facteur prépondérant dans les apprentissages moteurs; elle détermine des styles d'engagement.
Argument n°1 :
Les élèves qui s'engagent dans la pratique recherchent l'efficacité : motivation d'accomplissement.
Preuve empirique :
Pour White (1959), la construction de l'individu se fait en interaction avec le monde environnant. pas assez précis
Preuve scientifique :
Fox et Corbin (1989)montrent qu'à travers le modèle hiérarchique, une Estime de Soi forte oriente vers des buts de maîtrise (influence de l'ES sur les autres domaines). l'ES!!!!, prends l'habitude de ne pas faire d'abréviations?
Preuve institutionnelle :
Programme 6ième (1996) : apprendre à mobiliser ses ressources pour une plus grande efficacité lors de la performance. Il faut la relier à ton argument pour en faire une preuve
Argument n°2 :
Les élèves qui s'engagent dans la pratique recherchent l'amusement et le plaisir : motivation hédoniste. les 2 ne sont pas liés obligatoirement
Preuve scientifique :
Reynolds (1964), il existe un niveau d'activation moyen associé à des affects agréables liés à l'individu. pas assez précis
Preuve institutionnelle :
Mission du prof (1997) : "lui donner le goût de la pratique"
Programme 6ième (1996) incite les élèves à vivre des expériences variées sources d'émotion et de plaisir. ce n'est pas la même chose que le goût de la pratique
Preuve didactique :
Maggi (Revue EPS n°208, 1987) cycle de course de relais-vitesse au collège, part d'une évaluation diagnostique de course à partir de laquelle il constitue des équipes homogènes. Il valorise le travail technique de transmission du témoin en comparant la somme des temps des coureurs de l'équipe (temps théorique) et le temps effectivement réalisé en situation de relais.
Les pratiques évaluatives cherchent à motiver les élèves, en garantissant sa réussite, en effectuant une évaluation diagnostique, en diminuant la dimension organique de la performance.
Argument n°3 :
Certains élèves ont une conception de leur engagement dans la pratique basée sur la relation à autrui : besoin d'affiliation
Preuve scientifique :
Atkinson (1954), le désir d'affiliation est lié à la peur du rejet par autrui.
Preuve institutionnelle :
Programme 6ième (1996) propose de résoudre les problèmes posés par la coopération en vue d'une action collective.
Preuve empirique : scientifique
Nuttin (1980), l'homme agit en fonction de l'image des autres à son égard, mais dans le but de la façonner à son goût.
Point de vue n°2 :
Si la motivation est bénéfique à l'obtention d'une performance de haut niveau, rares sont ceux qui ont évoqué la relation motivation et apprentissage.

Argument n°1 :
Le sujet est motivé tant qu'il n'a pas atteint le standard fixé. Pas de rapport avec le Point Vue
Preuve scientifique :
Fleischman (1967), la motivation module la quantité d'effort. P=(A,H,E)
Preuve institutionnelle :
Programme 6ième (1996), le retentissement affectif intense suscité par l'engagement génère, à 12ans, des répercussions sur la quantité d'effort.
Preuve didactique :
Galifret et Granjon (1980) saut en longueur, matérialise le but à atteindre. Ce but concret permet aux élèves de s'engager plus facilement dans l'action. Ce type de procédures est efficace surtout chez le débutant.
Preuve empirique :
Delignières (1994) remarque l'influence des buts assignés aux sujets sur l'évolution de leur performance
Toutefois, si la discrépance est trop importante cela peut entraîner des abandons
Argument n°2 :
La difficulté perçue de la tâche influence les acquisitions motrices.
Preuve scientifique :
Kahneman (1973), l'être humain est à capacité variable. Il peut moduler sa vitesse de traitement de l'information, et réguler ainsi l'investissement de son effort. je ne suis pas sûr que sa recherche soit en lien avec ton argument
Preuve institutionnelle :
Programme 6ième (1996), on peut considérer que même si la difficulté de la tâche est supérieure à ce qu'ils savent faire, ils vont s'engager. A ce niveau, le désir d'agir apparaît de façon prégnante. Déjà utilisée
Preuve didactique :
En course de durée, en 6ième, on peut proposer la situation suivante : courir 20'sans arrêt, l'élève est muni d'un cardio et contrôle sa fc à 5', 10' 15', 20', la fc doit être constante. L'objectif est d'apprendre à gérer son effort.
En 3ième on propose plutôt du travail intermittent de courte ou moyenne durée.
On peut remarquer que si les documents d'accompagnement propose la première situation, rien vu de tel dans les doc
il est possible d'atteindre les mêmes effets (Pradet, La préparation physique, 1996) avec la seconde situation. elle est présentée dans les docs

Point de vue n°3 :
Si l'on admet que la finalité essentielle de l'EPS est d'inciter les élèves à pratiquer tout au long de la vie, la motivation devient alors un objectif pour la discipline.
Argument n°1 :
 L'enfant pratique par plaisir (Gill, 1993), Dishman (1986)  se sont des preuves montre qu'il en va de même pour l'adulte.
Preuve scientifique :
A nouveau Fox (1989), à tous les ages, la réussite dans une tâche, renforce la valeur physique perçue.
Claude Perrin, STAPS, 1993
Preuve institutionnelle :
Il est nécessaire d'inculquer les principes généraux de l'entraînement. C'est ce que vise la finalité trois du programme de 6ième (1996) par "l'accès aux connaissances relatives à l'organisation et à l'entretien de la vie physique"
Preuve didactique :
Particulièrement, l'échauffement est souvent sous utilisé. Il est possible d'introduire des situations motrices autre que la course à pied. En sport collectif de petit terrain par exemple, 4 paniers, un ballon pour deux, les élèves se déplacent en redoublement de passes, d'un panier à l'autre, critère de réussite : marquer 16 points lors de chacune des trois séries de deux minutes.
Argument n°2 :
Mais la priorité de l'EPS est la motricité. Pourquoi?
Preuve institutionnelle :
Programme 6ième (1996), première finalité est le développement des capacités motrices.
Preuve scientifique :
Siedentop (19?????), montre que sur une heure de cours d'EPS les élèves sont actifs 4'30".
D'autres disent que non   qui?
Preuve empirique :
La quantité est insuffisante pour développer les ressources d'une part, la multiplicité des objectifs d'autre part, conduit, encore, toujours, la discipline à s'interroger sur sa spécificité.

C'est parfaitement BIDON comme preuve!!!
 

Autres connaissances :
Bandura, Cervone, 1983.
Motivation : but, R°cognitive d'un résultat ou d'un état que l'on désire atteindre.

Miller, 1960.
Modèle TOTE. Pour réduire la  discrépance (différence entre le but et le feed-back) : augmenter l'effort, créer un nouveau comportement être motivé par maîtrise)
Trois déterminants : marge de progrès dans l'APS, théorie développée selon la nature de l'intelligence (inné, acquis), climat motivationnel, Famose (influence parents, enseignants)

Epstein, 1990, TARGET

Weiner, 1974, l'attribution causale. La confiance en soi s'influence par l'attribution causale.
StableInstableInterneHabiletéEffortExterneDifficulté de la tâcheChance
 
 

Nicholls
Stades de développement de la difficulté de la tâche en fonction le l'âge : 2-4 ans, conception égocentrique, 4-6 ans, objective, 6-10 ans, normative.

Famose, dossier EPS n°35
Intensité, persévérance, direction, motivation continuée.
Motivation=confiance en soi*valeur de la tâche.
Confiance en soi (probabilité subjective d'atteindre un résultat) : interprétation des résultats antérieurs, croyances d'efficacité personnelle, difficulté perçue de la tâche.
Valeur de la tâche : valeur atteinte (importance de l'activité), valeur d'intérêt intrinsèque (plaisir dans la tâche), valeur d'intérêt extrinsèque (utilité de la tâche), cout perçu (aspect négatif consécutif à l'engagement.
Stratégies motivationnelles non adaptatives :
Stratégies anticipatrices : stratégie d'auto handicap, pessimisme défensif, valorisation morale de ne rien faire.
Stratégies réactives : auto-affirmation, stratégie d'attribution, rabaissement ou élévation de la valeur de la tâche.

Biddle, Delignières, 1997.
Seul l'effet de l'orientation de maîtrise est significative sur le plaisir ressenti par les élèves en EPS.

Dishman,
l'autodétermination (se sentir responsable de ses choix) est à la bas du plaisir.

Chatillon,
buts et sous buts sont les déclencheurs de l'action clarification du but (Famose)

Gill, 1983.
Raisons de la pratique : s'améliorer, s'amuser, acquérir de nouvelles habiletés motrices.

Gould, 1982.
Raisons de l'abandon : autre chose à faire, pas aussi bon que voulu, pas assez amusant, faire un autre sport.

Nicholls, 1983.
Motivation d'accomplissement : habileté en comparaison performance d'autrui, maîtrise de la tâche, approbation sociale.

Duda, 1983.
Les garçons préfèrent échouer en classe que sur les stades.

Berlyne, 1960.
4 sources d'activations : nouveauté, surprise, complexité, incertitude.

Festinger, 1952, participation vie de groupe : quête de l'approbation sociale, et recherche anonymat.

Orlich, 1980.
Une expérience gratifiante est d'appartenir à une équipe qui vise des performance collective élevées.

Ces mini-synthèses sont excellentes, mais il faudrait les positionner dans l'argumentation et surtout les choisir, car ta fiche est maintenant trop lourde. Sans vouloir te vexer je doute que tu puisses mémoriser 14 fois un travail de ce type + les citations + l'écrit 1 (qui ne sert à rien pour enseigner mais qui est utile pour réussir) Le poids du scientifique par rapport aux autres domaines est trop important.
 

TD E2. P. Imbert  Thème : La motivation
 

  AUTHOR  BOTTINELLI Alexandre    PAGE  4    DATE  29/12/00