1..DEFINITIONS
rANVANZINI (1985) Définit la méthode comme « un système de principes rationnels et de règles générale qui se distingue de l’ empirisme »
r LAROUSSE : Manière d’enseigner une chose suivant certains principes
et dans un certain ordre.
Une méthode suppose l’interaction entre 4 paramètres
:
1-ce qui est relatif aux objectifs et finalités
2-aux procédures d’enseignement
3-connaissances qu’ont les enseignants de leurs élèves
4-connaissances relatives aux savoirs à enseigner
Pour DURING (1981) , « dans l’histoire de la discipline, ce terme a une connotation particulière : Les méthodes d’EP des ensembles clos, des objectifs à atteindre aux moyens à mettre en œuvre » (méthode suédoise, française, naturelle)
Pour ULMANN (1980) : « La méthode , telle qu’elle est entendue en EP , mériterait plutôt, en raison de son caractère à la fois subjectif et construit d’être nommé : conception ou système »
ºLes méthodes d’ enseignement dépendent de la conception
de l’enseignant de la discipline EPS (finalité éducative),
des courants pédagogique utilisés par rapport aux élèves
et aux procédures d’enseignement, elles influences les élèves
en terme de développement, d’apprentissage et d’attitudes.
2..CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES
rPRINCIPE DE PROGRESSIVITE :
FAMOSE (1990) dans « Apprentissage moteur et difficulté
de la tâche » : Une démarche d’augmentation progressive
de l’incertitude est plus efficace qu’une méthode confrontant d’
entée l’élève à une difficulté maximale.
rLA DEMONSTRATION :
MAGILL (1993) dans « la démonstration lorsqu’elle est
accompagné de corrections verbales favorise encore mieux l’apprentissage.
Théorie de BANDURA : « L’observation de modèles
est une acquisition sans action motrice, mais l’enfant est actif car il
traite, mémorise et réinvestit les informations.
rREPETITION :
SCHIFFRIN-SCHNEIDER (1977) : « L’automatisation des processus
est liée à la répétition et à la consistance
de l’activité ».
rLA VERBALISATION :
ADAMS (1971) : « La verbalisation aide à l’organisation
du plan d’ action et à la mémorisation des indices relatifs
à l’environnement ».
rL’AMENAGEMENT DU MILIEU :
FAMOSE (1983) , montre l’interet de l’aménagement du milieu
pour clarifier le but à atteindre et manipuler les incertitudes
de la tâche. (spatiale, évènementielle , temporelle
)
FAMOSE-HEBRARD-VIVES (1979), dans « L’expérience de la
trace bleu » : « Mettre en place des buts clairs pour favoriser
l’apprentissage ».
rLES FEED-BACK :
ADAMS (1971) : « Il n’y à pas d’apprentissage sans feed-back
».
PAUWELS et BUEKERRS (1984) : Montrent dans une tâche consistant
à tirer au but de la tête au football, qu’un groupe recevant
.une connaissance du résultat obtient de meilleur résultats
qu’un groupe contrôle.
BRUNELLE (1980) : « La capacité à donner
du feed-back significatif est une compétence essentielle à
acquérir pour produire un enseignement efficace ».
3..CONNAISSANCES DIDACTIQUES :
rPEDAGOGIE DIFFERNCIE :
J.A MEARD , « la pédagogie différenciée
et l’hétérogénéité dans les attitudes
en EPS »,revue EPS n°241 (1993) :
Il propose 3 niveaux pour traiter de la mixité : un niveau plancher,
un niveau intermédiaire et un niveau souhaitable. Le troisième
niveau étant celui ou les différences de chacun sont
les mieux utilisées.
rFORMES DE GROUPEMENTS :
MEIRIEU , « les cahiers pédagogique », revue n°279
(1989) :
Des groupes de niveau, de besoin, hétérogène ou
homogène peuvent être constitués par l’enseignant par
rapport à l’objectif qu’il choisit de poursuivre. Il n’y a pas de
vérité absolu , il faut adapter aux élèves,
au contexte.
rLA REPRESENTATION DU MODELE :
TEMPRADO revue EPS n°267 : « La représentation du
modèle avant la pratique donne une idée générale
du mouvement à réaliser ».
rDEMONSTRATION :
TEMPRADO revue EPS n°267 : « La représentation
du modèle permet de diminuer la quantité de pratique nécessaire
pour la réalisation d’une performance surtout en début d’apprentissage
».
rLA VERBALISATION :
DERIAZ, POUSSIN, GREHAIGNE : « le débat d’idée
», revue EPS n°273 : Le débat d’idée représente
une aide à l’élaboration de savoirs en sport collectif dans
le but d’améliorer le projet d’action des joueurs et des équipes.
rLA CONNAISSANCE DU RESULTAT (feed-back) :
TEMPRADO , revue EPS n°267 : « La connaissance du résultat
doit être la plus précise possible, la plus fréquente,
et communiqué le plus rapidement après la réalisation
».
PIERON, dossier EPS N°16 : « La fréquence des
feed-back ne doit pas être trop élevée sous peine de
rendre l’apprenant dépendant de ces informations ».
4..CONNAISSANCES INSTITUTIONNELLES :
rLE COLLEGE DES ANNEES 2000 : BO du 10.06.99
« Cette mutation nécessaire du collège s’ordonne
autour de 3 objectifs complémentaires dont qui est : Diversifier
les méthodes d’enseignement pour aiguiser l’appétit d’apprendre
et accompagner la conquête de lé autonomie ».
rMISSION DU PROFESSEUR , circulaire du 23.05.97 :
« Le professeur est attentif aux effets de l’évaluation
sur les élèves et utilise des outils et des méthodes
leur permettant d’identifier tout autant leur acquis que les savoirs et
savoirs faire mal maîtrisés ».
« Le professeur d’ une autonomie dans ses choix pédagogiques
».
rPROGRAMME DE 3ème du 15.09.98 :
« La prise en compte de l’hétérogénéité
implique une différenciation de la pédagogie ».
5..ILLUSTRATIONS :
Les méthodes de travail peuvent être différentes
suivant la conception de l’enseignant . DELIGNIERE SOULIGNE L’existance
de 3 conceptions : citoyenne, culturaliste et naturaliste :
>PRADET dans « comprendre l’athlétisme », propose
pour le départ en course de vitesse, des situations de départ
variées : assis, debout, en réaction à un signal connu
qui apparaît de façon aléatoire ou à des signaux
de nature variées.(sonores, tactiles, visuels)
ºConception naturaliste
>LEVIEUX « revue hyper n°210 (2000) » : Il faut établir
des règles d’ action pour atteindre la compétence spécifique
en roulade avant.
ºConception culturaliste.
>JOURNIAUX : « La tansjurassienne en VTT » :
Randonné de 200 km sur 6 jours . L’objectif est de sensibiliser
les élèves sur les termes de sécurité, responsabilité
et solidarité, leur faire vivre une expérience hors du commun
. Les mettre en situation d’accepter un effort dur et long physiquement
et psychologiquement.
ºConception citoyenne.
LES METHODES D’ENSEIGNEMENT
..DEFINITIONS
rANVANZINI (1985) Définit la méthode comme « un système de principes rationnels et de règles générale qui se distingue de l’ empirisme »
r LAROUSSE : Manière d’enseigner une chose suivant certains principes
et dans un certain ordre.
Une méthode suppose l’interaction entre 4 paramètres
:
1-ce qui est relatif aux objectifs et finalités
2-aux procédures d’enseignement
3-connaissances qu’ont les enseignants de leurs élèves
4-connaissances relatives aux savoirs à enseigner
Pour DURING (1981) , « dans l’histoire de la discipline, ce terme a une connotation particulière : Les méthodes d’EP des ensembles clos, des objectifs à atteindre aux moyens à mettre en œuvre » (méthode suédoise, française, naturelle)
Pour ULMAN (1980) : « La méthode , telle qu’elle est entendue en EP , mériterait plutôt, en raison de son caractère à la fois subjectif et construit d’être nommé : conception ou système »
ºLes méthodes d’ enseignement dépendent de la conception
de l’enseignant de la discipline EPS (finalité éducative),
des courants pédagogique utilisés par rapport aux élèves
et aux procédures d’enseignement, elles influences les élèves
en terme de développement, d’apprentissage et d’attitudes.
1.. LES METHODES ACTIVES : RENDRE L’ELEVE ACTEUR DE SES APPRENTISSAGE :
ARGUMENT : C’est une volonté institutionnelle :
Preuve : Mission du professeur (23.05.97) :
« Les élèves sont aux centre de la réflexion
et de l’action du professeur qui les considère comme des personnes
capables d’apprendre et de progresser, et qui les conduit à devenir
les acteurs de leur propre formation ».
Preuve : Programme de la classe de 3ème (15.09.98) :
« Les cours d’EPS et d’AS sont deux occasions de contribuer
à l’éducation à la citoyenneté : ils permettent
aux élèves d’être acteur de leur pratique, de prendre
des décisions et des responsabilités ».
ARGUMENT : L’enseignant doit rechercher l’adaptation active des élèves
:
Preuve : Les situations de résolution de problème. (MEIRIEU.90)
Preuve : les tâches semi définies de FAMOSE (83)
ARGUMENT : Les Feedbacks apportés par l’enseignant vont faire
sentir à l’élève qu’il est acteur :
Preuve : Feedbacks sur connaissance du résultat : écart
/ but
Feedbacks sur connaissance de la performance : moyen à
mettre en œuvre .
ARGUMENT : L’élève devient acteur quand il parle avec
les autres des problèmes rencontrés :
Preuve : DERAIAZ, POUSSIN et GREHAIGNE , « le débat
d’idées », revue EPS n°273 (98). Les situations de verbalisation
sont une pièce essentielle du dispositif enseignement / apprentissage.
L’élève apprend mieux après avoir identifié
les mécanismes qui mènent à la réussite .
2..LA METHODE D’ENSEIGNEMENT PREND EN COMPTE LE PROJET DE L’ELEVE POUR DONNER UN SENS AUX APPRENTISSAGES :
ARGUMENT : Notion de projet très présente dans les textes
récents :
Preuve : Programme de 2nde (09.08.2000)
Objectif : « Les élèves doivent apprendre à
planifier un projet d’apprentissage
ou d’ entraînement ».
Composante méthodologique des compétences : « Se
fixer et conduire de façon de plus en plus autonome un projet d’acquisition
».
ARGUMENT : Le projet va fixer un but à atteindre et favoriser
les apprentissages . (collectif)
Preuve : JOURNIAUX, 1989, la transjurassienne en VTT (revue EPS n°208)
ARGUMENT : L’élève en se fixant in but (individuel) va
s’investir d’ avantage dans l’activité :
Preuve : DELIGNIERE, 1989 projet pédagogique et didactique :
l’exemple de la gym en 2nde et 1ère revue EPS n°217 . On présente
un tableau d’éléments résumant l’ensemble des possibilités
dans un enchaînement. Les élèves doivent gérer
leur projet individuel en autonomie .
LIMITES.
ARGUMENT : Un projet n’est envisageable que s’il a un sens pour l’élève.
DAVISSE : « L’enfant n’apprend que si ce qu’on propose à
l’élève a du sens pour lui ».
Preuve : « L’échec scolaire et la démotivation
viennent en fait que les élèves ne trouvent pas de
sens aux savoirs ». B CHARLOT : « L’échec scolaire n’existe
pas ».
ARGUMENT : L’utilité des savoirs enseignés reste trop
scolaire et n’ont pas de sens en dehors de l ‘école :
Preuve : Les APSA pratiquées à l’ école sont en
décalage avec celles que les élèves pratiquent : A
LORET , « Génération glisse ».
3..LES METHODES D’ENSEIGNEMENT DEPENDENT DE LA CONCEPTION QU’A L’ENSEIG ?ANT DE SA DISCIPLINE.
ARGUMENT : « Les effets recherchés en EPS dépendent
moins de la nature de ce que font les enseignants que de la manière
dont il l’enseigne ». DELIGNIERES
Preuve : 3 conceptions de l’EPS par rapport à la finalité
valorisé par D.DELIGNIERES :
1-Naturaliste : L’enseignant peut chercher à valoriser le développement des ressources bio-informationnelles recouvrant un certain nombre d’aptitude . Par exemple PRADET dans « Comprendre l’athlétisme », propose pour le départ en course de vitesse une réaction à un signal apparaissant de façon aléatoire.(bruit, visuel, tactile)
2-Culturaliste : L’enseignant permet à l’élève
d’établir des règles d’action afin qu’elles soient réutilisables
pour résoudre d’ autre tâches (GREHAIGNE). Exemple de MARQUES,
« pour une éducation des conduites décisionnelles »,
revue EPS n°270 (1998) :
En escalade il travaille sur une ligne d’action dominante oblique,
il faut que l’élève perçoive les variables permettant
de guider les et d’adapter le mouvement aux particularité de la
situation. Il est possible de donner à l’élève plus
de sens à ses mouvements, d’expliquer à quoi ils servent,
à quel problème ils répondent et de les répertorier
en fonction des buts qu’ils permettent d’atteindre.(compte tenue de la
situation de départ)
3-citoyenne : L’EPS est un moyen d’éduquer à la citoyenneté en élaborant des projets individuels et collectifs. Exemple de JOURNIAUX , « la transjurassienne »
Ces « caricatures » ne reflètent pas la réalité,
en effet selon les tâches, les APSA les APSA et les exercices qu’il
propose l’enseignant se rapproche plus ou moins d’un pôle des 3 finalités
. La difficulté de l’acte d’enseignement consiste à ne pas
occulter ou privilégier un pôle qui présente une finalité
de l’EPS .