I- L’échec est d’origine sociale
-Origine sociale
Bourdieu (64) : les chances de réussite scolaire et professionnelle
sont inégalitaires
Chiland (83) : l’école crée l’échec
scolaire
-Estime de soi
Coopersmith (84) : Forte corrélation entre l’image qu’un sujet
a de lui-même et ses résultats dans l’existence, particulièrement
scolaires
Therme (95) : cercle vicieux de l’échec
-Sens de l’école
Charlot (92) : relation des élèves au savoir
II- L’EPS peut lutter contre l’échec scolaire
- loi du 16/07/84 : l’EPS contribue… à la lutte contre
l’échec scolaire et à la réduction des inégalités
sociales et culturelles
-Sens des APSA
Therme (95) : les cultures du corps et les savoirs moteurs sont
les seuls savoirs qui ne véhiculent pas les pesanteurs de l’exclusion
-Atout de l’EPS
Méard (88) : L’EPS possède des atouts considérables
et s’impose comme un terrain privilégié dans une perspective
de lutte contre l’échec scolaire
III- Moyens pour lutter contre l’échec scolaire
-Représentations des élèves
Pociello (83) : les représentations d’un groupe social
déterminé se font d’une activité peut en partie expliquer
l’engagement ou le refus de participation des individus ou des élèves
Exemple : cycle de basket ; l’engouement pour cette activité
étant basé sur les notions de smash, de vitesse, de contre-attaque,
il est sans doute préférable de traiter cette sur la base
de ces notions, et moins sur un jeu placé, voir plus lent.
-Représentations des enseignants
Durand, Riff (91) : les croyances de l’enseignant ont un effet
direct sur les performances scolaires des élèves
Rejeski (90) : les professeurs donnent plus de feed-back, de
tâches plus variées… aux élèves qu’ils pensent
compétents
-Pédagogie différenciée
Legrand (86) : la pédagogie différenciée
doit à partir d’objectif commun adapter les méthodes et le
cursus à la réalité des élèves
Meirieu (87) : toute pédagogie réussie a été
différenciée, c’est à dire adapté aux individus
à qui elle était proposée
Delignières (revue EPS 217, 1989) : parcours individualisé
en gym