Point de vue : La santé a toujours constitué une préoccupation centrale de l’EP et celle-ci semble avoir dépasser la simple objectivité physique pour recouvrir un aspect beaucoup plus subjectif voire individuel.
Argument : (évolution de la notion de santé)
Au début du 20ème siècle, les scientifiques tente
de la rendre objective.
Preuve empirique :
On peut parler à cette époque de « santé
chiffrée », « santé mesurée » (J.
Thibault).
Preuve institutionnelle :
Dans les instructions officielles de 1945, mise en place de quatre
groupes d’élèves selon leur état de santé (basé
sur les mensurations thoraciques, mesure du souffle..)
Argument :
Aujourd’hui la santé à toujours une place importante
en EP en tant que tel mais de son éducation notamment car
elle n’est plus seulement physique.
Preuve didactique :
« La santé qu’il s’agisse de sa préservation, de
sa restauration ou de son dépassement, à toujours constitué
une préoccupation centrale pour l’EP » DELIGNIERES
Preuve institutionnelle :
« Plus largement et par rapport aux autres disciplines(…) L’EPS
participe de façons spécifique à l’éducation
à la santé »
Preuve scientifique :
On parle de santé physique bien sur mais aussi psychologique
sociale
Augmenter l'estime de soi :BIDDLE (1994) montre que chez les adolescents
(collège, lycée) le domaine " physique " est sur-valorisée.
Procurer du plaisir :BIDDLE (1993),DELIGNIERES & PEREZ (1997)
Ensuite en conséquence des deux première on trouve la
santé sociale
Pour la citoyenneté par exemple P. THERME (L'échec scolaire,
l'exclusion et la pratique sportive, 1995) pense qu'en agissant sur l'estime
de soi, la violence va régresser et des comportements citoyens apparaîtront
Point de vue :
une norme ne permet plus d’affirmer l’état de santé d’un
individu.
Argument
La notion de bonne santé n’est pas explicite et peu varié
d’un individu à un autre
Preuve didactique :
GOLDSTEIN affirme qu’ « une norme ne permet pas de dire qu’un
individu est sain ou malade ».
Preuve didactique :
« Chaque époque, chaque groupe sociale, chaque APS
même véhicule sa propre conception de la santé, conforme
à ses attentes et à des intérêts » DELIGNIERES,
1994.
Preuve empirique :
un individu peut être handicapé moteur et toutefois avoir
le sentiment d’être en bonne santé (et inversement).
Preuve institutionnelle :
« Etre capable de mener personnellement un échauffement
en vue de l’activité à pratiquer » Programme lycée
2000.
Preuve didactique :
« L’échauffement apparaît comme étant l’un
des moyens essentiels pour parvenir à une bonne connaissance de
son corps, de ses capacités et de ses besoins physiques, en un mot,
accéder à une juste connaissance de soi ». Revue EPS
n 260 art Savoir s’échauffer
Point de vue :
La santé semble ne pas constituer un état immuable, mais
paraît passer par l’adaptation.
Argument :
La santé semble passer par la capacité à s’adapter
à partir d’une combinaison d’expériences et d’apprentissages
propre à chacun.
Le vécu paraît conditionner le comportement de l’élève
et par la même son état de santé.
Preuve didactique :
« L’éducation pour la santé est toute combinaison
d’expériences d’apprentissages conçue pour faciliter des
adaptations volontaires du comportement conduisant à la santé
» Mandercheid, 1994
Preuve institutionnelle :
« Son enseignement fait vivre des expériences corporelles
[…] qui permettent au travers de la réussite, l’accès à
[…] l’équilibre et le développement personnel ». Programme
de seconde BO HS n°6, 31 Août 2000.
Autre point de vue envisageable.
Pour certains la santé passe par la prise de risque (pratiques
ordaliques …) …