L'étudiant a l'obligation d'intégrer dans sa copie des
connaissances. Quatre types de connaissances sont possibles :
Il faut se rappeler que le but principal de l'épreuve
n'est pas de vérifier l'apprentissage par cœur de différentes
connaissances, mais bien de vérifier la capacité de l'étudiant
à rédiger un texte qui défend un point de vue
sur une problématique qui s'appuie sur des études scientifiques,
des textes officiels, des cas concrets, des théories didactiques
et cela dans un français correct.
Il faut donc porter ses efforts d'abord et avant
tout sur une argumentation fondée sur
le sujet à l'étude et ne recourir qu'aux seules connaissances
pertinentes au sujet, dans le but d'enrichir la démonstration de
son point de vue. Il est donc inutile, voire nuisible, de faire étalage
de connaissances qui ne se rapporteraient pas au sujet, ou qui ne serviraient
pas à défendre le point de vue retenu.
De plus, il est nécessaire que les connaissances utilisées dans la rédaction soient bien intégrées à la rédaction de l'étudiant, c'est-à-dire qu'elles soient incorporées dans son texte de manière naturelle, sans heurter la lecture, sans apparaître comme un cheveu sur la soupe, sans être plaquées. Une connaissance bien intégrée poursuit le souffle de la phrase qui précède et se marie sans problème avec la phrase qui suit. Généralement, une connaissance pertinente réussit tout naturellement ce tour de force.
Une révision approfondie des connaissances acquises lors des cours magistraux est inutile. Au cours de la préparation, les étudiants ont vu de nombreux éléments scientifiques pratiques, institutionnels et culturels : il est impossible de les avoir tous oubliés comme il est impossible de se souvenir de tous. Un survol rapide de ces différentes connaissances permet de se remémorer les principales et de ne retenir que les plus importantes.
Voici donc un rappel succint des thèmes
de connaissances susceptibles d'être utiles lors de l'épreuve.
Évidemment, elles ne le seront pas toutes ; quelques unes seulement
seront suffisamment pertinentes à la question retenue et pourront
servir à la démonstration de l'étudiant.Certaines
notions ou certains courants n'ont peut-être pas été
étudiés : il ne faut pas s'en inquiéter. Le bagage
moyen de l'étudiant devrait largement
suffire.
Programmes collège et lycée | Santé | Cultures et valeurs |
Evaluation | Sécurité & responsabilité | Cas concrets |
Contenus | Solidarité | Développement organique et foncier |
Apprentissage | Autonomie | Citoyenneté |
Les critères d'évaluation
Trois critères sont pris en considération et se
subdivisent en 8 sous-critères :
Voici les critères, leurs sous-critères
et les aspects qui les concernent :
I - la compréhension des textes et la qualité de l'argumentation
Sous-critère 1 - Analyse et compréhension
L'étudiant traite de façon explicite tous les éléments de l'énoncé du sujet de rédaction.
L'étudiant développe un point de vue critique à l'aide d'arguments cohérents et convaincants et à l'aide de preuves pertinentes puisées dans les textes proposés.
L'étudiant fait preuve d'une compréhension juste des textes scientifiques, culturels, institutionnels et de leur fonctionnement et il sait intégrer de façon appropriée dans son texte des connaissances de natures diverses.
II - LA STRUCTURE DU TEXTE
Sous-critère 4 - La structure de l'introduction et de la
conclusion
L'étudiant rédige une introduction et une conclusion complètes et pertinentes.
L'étudiant construit un développement cohérent et des paragraphes organisés logiquement.
III - LA MAÎTRISE DE LA LANGUE
Sous-critère 6 - La précision et la variété du vocabulaire
L'étudiant emploie des termes précis et variés.
Sous-critère 7 - La syntaxe, la ponctuation et la présentation
L'étudiant construit des phrases correctes et place adéquatement les signes de ponctuation
Est considérée comme une erreur de syntaxe toute erreur relative à l'ordre des mots et à la construction des phrases.
La syntaxe
Qu'elles soient simples ou complexes, les phrases sont correctement
construites, c'est-à-dire que tous les mots essentiels à
la compréhension de la phrase sont présents, que l'ordre
des mots est correct et que les éléments suivants sont bien
employés : pronoms; forme, mode et temps des verbes; prépositions
et conjonctions.
La ponctuation
Les signes de ponctuation sont correctement utilisés.
Le point termine la phrase; le point d'interrogation apparaît après
une phrase interrogative directe; le point-virgule sépare entre
elles les propositions liées par le sens; les deux-points amènent
une citation, une énumération, une explication ou une définition.
La virgule sépare des éléments juxtaposés,
coordonnés et des accidents de discours, c'est-à-dire des
ajouts aux constituants de base de la phrase ou des déplacements
de ces constituants.
La présentation
Les parties doivent être nettement séparées par
un espace de deux/ trois lignes mais sans * * * ou autre signes. Pas de
soulignements. En bref, seuls les espacement entre les parties (pas les
petits résumés ou de liaisons de parties) sont autorisés.
Eventuellement sauter une ligne avant et après la problématique.
Faire des retraits de première ligne (1 cm) à chaque
paragraphe.
Avoir un texte structuré.
Sous-critère 8 - L'orthographe d'usage et l'orthographe grammaticale
L'étudiant observe l'orthographe d'usage et l'orthographe
grammaticale
Est considérée comme une erreur d'orthographe d'usage
toute erreur à un mot qui fait l'objet d'une entrée au dictionnaire.
Certaines erreurs d'orthographe d'usage (les majuscules, les accents,
les coupures de mots, les traits d'union, les abréviations et les
unités de mesure, les signes et symboles mathématiques, les
apostrophes et les contractions).
Est considérée comme une erreur d'orthographe grammaticale
toute erreur contrevenant à l'application d'une règle de
grammaire.